top of page

LUTTE CONTRE LES SACHETS PLASTIQUES : Le rêve du Bénin à l'épreuve


Malgré la répression annoncée avec grand renfort médiatique et les nombreuses sensibilisations, les habitudes ont la peau dure car les sachets en plastique continuent de circuler librement. De même qu'il existe des sacs biodégradables sur le marché, aucun changement de comportement des populations n’est jusque-là observé. Pourtant la loi N°2017-39 de décembre 2017 interdisant la commercialisation et l’utilisation des sachets plastiques en République du Bénin est en vigueur.



Une initiative qui a reçu l'approbation de bon nombre de béninois. Mais, bientôt 3 ans, l'on peut constater que la volonté des décideurs à mettre fin à la pollution plastique souffre d’un manque de stratégie ou de la mise en application de la loi. Puisque 'avec un semblant relâchement ou crainte de sanction, les sachets noirs ont disparus laissant place aux sachets oxobiodégradables c'est à dire les sachets à couleur qui ne sont d'ailleurs pas biodégradables.


Alors que si on se réfère à la loi a prévu, les risques qu'encourent les contrevenants est énorme. L'article 12 prévoit par exemple que les importateurs et producteurs payeront une amende de 5 millions à 50 millions de FCFA. Concernant les commerçants, l’amende est de 100 000 à 5 millions de francs CFA assortis d’emprisonnement de 03 à 06 mois. Les individus qui jettent les sachets dans les caniveaux et les ruelles, leur amende est de 25 000 à 1 million de francs CFA, en plus d’une peine d’emprisonnement de 03 à 06 mois et les détenteurs de ces sachets ou ceux qui les cèdent frauduleusement paieront 10 000 à 500 000 francs CFA comme amende. Il va falloir faire des descentes inopinées, appliquer rigoureusement cette loi et prendre l'exemple sur les pays tels que le Rwanda et le Congo Brazzaville qui ont réussi cette lutte.

Comments


bottom of page